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Nigel Keay - Terrestrial Mirror pour Flûte, Alto & Harpe

En trois mouvements, durée : environs16 minutes

1. Moderato (5' 10"),   2. Larghissimo/Moderato/Larghissimo (6' 23")   3. Allegretto (4' 35")

 
 

Ecoutez Terrestrial Mirror pour flûte, alto & harpe; Premier mouvement mp3 Deuxième mouvement mp3, Troisième mouvement mp3
Paolo Vignaroli - flûte, Nigel Keay - alto, Delphine Latil - harpe   British flag Page in English

 
 
 
             
 

Terrestrial Mirror pour Flûte, Alto & Harpe

La pièce Terrestrial Mirror a été écrite en 2004. Elle est une méditation sur l’idée de voyage et de découverte, dans les mondes réels et musicaux. Habitant en Europe occidentale mais d’origine néo-zélandaise, le voyage aux antipodes est devenu un événement regulier pour moi. Le titre « Terrestrial Mirror » renvoie à l’Océan Pacifique. C'est une citation de l’auteur néo-zélandais Michael King qui suggère que l’océan Pacifique avec ses myriades d'îles dispersées sur l'eau est un reflet du ciel étoilé. Chaque retour dans le Pacifique renvoie aux multiples voyages de découverte de l'histoire néo-zélandaise, d’abord par les navigateurs polynésiens, puis par les Européens.

Le choix d’une œuvre pour flûte, alto et harpe m'est venu en travaillant la Sonate de Debussy et d'autres morceaux pour cette formation avec Eric Kohenoff & Alix Couillaud.

     

 Dans Terrestrial Mirror, la flûte représente le ciel et le vent, l’alto la mer, et le troisième instrument, la harpe représente la terre. Cette analogie dans l’instrumentation vient du fait que la flûte plane souvent dans les registres aigus alors que l’alto déroule telle une vague un fil sinueux et cohésif d’une tonalité mobile par opposition aux changements tonals beaucoup plus limités de la harpe, de par à sa construction diatonique.

Le chiffre trois est symbolique du système de triangulation utilisé dans la navigation marine.

Le programme du voyage de découverte est le suivant : le premier mouvement symbolise le départ, l'enthousiasme initial, la détermination, l'anticipation, et la nostalgie progressive. Le deuxième mouvement, centre de l’œuvre, est plus intériorisé : il représente les aléas de la navigation à l’époque des bateaux à voiles où des voyages de plusieurs semaines confrontaient les marins aux visages changeants de l’océan, du calme plat à la tempête. Enfin, le troisième mouvement évoque la découverte et la joie de l'arrivée.

 
             

photo de groupe